top of page
Sumi
illustratrice - dessinatrice - mangaka
Konnichiwa !
Moi c’est Sumi, une illustratrice japonaise résidant à Dijon.
Je ne me souviens plus de quand j’ai commencé à dessiner mais avant que je m’en aperçoive, je n’arrivais plus à lâcher mon crayon.
Depuis que je suis toute petite, le dessin a veillé sur moi. Alors que je n’étais encore qu’en CM2, ma famille a déménagé au Vietnam et j’ai été scolarisée en école internationale. Je ne parlais ni l’anglais ni le vietnamien ! J’ai donc eu beaucoup de mal à communiquer avec mes camarades de classe. C’est là que le dessin m’a sauvée ! Quand je n’arrivais pas à me faire comprendre je dessinais ce que je voulais dire. Ça m’a permis de me sortir d’un grand nombre de situations apparemment désespérées. Mais grâce à ça, j’ai réalisé que l’art pouvait être une forme d’expression et, surtout, un moyen de communication.
Quand je suis revenue au Japon, après le collège, j’ai hésité à poursuivre mes études dans une école d’art. Mais comme je m’intéressais beaucoup à l’éducation, j’ai finalement opté pour cette dernière dans ma poursuite d’études. Après le lycée j’ai donc fait l’équivalent d’une licence en sciences de l’éducation. J’ai pu continuer à dessiner, mais cette fois pour illustrer les programmes des pièces de théâtre qu’une amie montait avec son club à l’université. Quelque part, je me suis dit que même en n’en faisant pas ma spécialisation première, je pourrais revenir au dessin par moi-même un de ces jours.
Mon diplôme en poche, j’ai commencé à travailler dans une entreprise japonaise à Tokyo où j’ai appris deux autres formes d’art - la programmation et les relations clients ! Cependant ces muses-là me parlaient moins (les gens n’ont parfois aucune idée de ce qu’ils vous demandent en programmation) et comme nous avons déménagé à Osaka entre temps avec mon mari, j’en ai profité pour me replonger dans le dessin avec quelques mangas sans prétention dont le scénario était déjà écrit. J’ai alors trouvé fascinant de voir que je pouvais mettre mes compétences de dessinatrice au service de quelqu’un d’autre avec qui je n’avais aucune connexion à la base. Je n’avais en effet, jusque-là, dessiné que pour un cercle restreint de personnes (surtout moi en fait !). J’ai donc été remotivée pour me mettre plus activement au dessin car j’arrivais maintenant à exprimer les sentiments de personnes éloignées au travers de mes illustrations.
L’évènement qui a marqué le tournant dans mon propre petit labyrinthe d’hésitations est la naissance de ma fille l’année suivante. C’est à ce moment que j’ai commencé à penser sérieusement à une carrière d’illustratrice freelance.
En repensant à mes études et ma période en tant qu’ingénieur informatique, je me suis dit que je pouvais pousser cette passion pour le dessin au-delà du simple hobby. J’ai réellement senti que c’est ce que je souhaitais faire professionnellement – bien plus qu’autre chose.
Mon mari a un peu accéléré la procédure en décidant de revenir en France. Retour au point de départ – en pays étranger et où la barrière de la langue est encore là (quoique moins impressionnante – quand on est jeune, tout vous semble une montagne – mais quand même !). Dans cette situation, le dessin m’est apparu comme le choix évident : j’y avais suffisamment pensé pour me dire qu’il était vraiment temps de s’y mettre !
J’ai ainsi débuté avec des scènes de la vie de tous les jours mais avec une touche manga. Mes voyages et mon goût pour l’exploration m’ont aussi permis de développer un côté très touche-à-tout. Après tout, la communication nécessite toute une palette d’outils : si ça ne marche pas avec un, essayons un autre !
Aussi, je serais enchantée de discuter avec vous de vos idées pour une illustration ou tout autre travail de dessin.
Après tout, une chose que j’ai bien intégrée du monde de l’entreprise, c’est le sens du client !
N’hésitez donc pas à me contacter si vous sentez que mon travail peut vous être utile !
Yoroshiku onegai shimasu !
bottom of page